Préserver nos services publics et quels services publics pour demain?
Ce fut une belle découverte d’entendre Arnaud Bontemps du Collectif « Nos services publics » cadrer le débat en des termes qui redonnent de la vigueur à l’idée de Services Publics, avec des majuscules, comme une manière de redonner du sens au travail des fonctionnaires, malmenés par 30 années de dénigrement, 30 années de « désocialisation de la réponse aux besoins », c’est à dire 30 années de transferts progressifs, mais massifs vers le secteur marchand.
La question à se poser n’est pas « Faut-il plus d’argent pour le service public? » mais « Répondons nous aux besoins de la population? »
Force est de constater que malgré l’augmentation des moyens, cette augmentation n’a pas suivi l’augmentation des besoins.
Le Service Public c’est la richesse de ceux qui n’ont rien!
Et ce serait en soi magnifique de retrouver de la fierté dans nos services publics! Ce que la France de la sortie de guerre, en 1945, a réussi, nous serions incapable de l’entretenir, de le renouveler? Le collectif milite pour l’abandon du modèle actuel : « abattre la logique de l’offre » et le remplacer par une logique « d’accès pour tous ».
En exemple de ce changement de modèle était présenté le rapport « Moins de routes, plus de trains : pour un autre financement des transports » porté par La déroute des Routes, l’Alliance Écologique et Sociale et le syndicat Sud Rail.
L’État social n’a pas dit son dernier mot…